Meufs, gouines, trans! « La nuit, la rue nous appartient! »Contre le patriarcat, je me lève et je me bats, contre le capitalisme, je me lève et je résiste !
Je me suis tué à le répéter à mes deux filles dès de leur scolarité… « les filles sont plus fortes que les garçons! » Apparemment elles l’ont bien assimilé, car je n’aimerai pas être aujourd’hui celui qui leur chercherait des noises ou qui se croirait en « terrain conquis »… mal lui en prendrait, il se rendrait vite compte qu’il n’a pas affaire à de « faibles femmes »..! Mignonnes et féminines, certes… mais avec des couilles!
C’est ce qui a du arrivé – à leur grande surprise – à ces connards de fafs…
La marche:
Environ 300 personnes se sont déplacées pour participer à la marche de nuit non mixte vendredi 8 mars à Lyon, de la place Antonin Poncet aux pentes de la Croix Rousse en passant par le Vieux Lyon. Entre flics, fafs et silence des médias, l’affirmation d’une force collective, et un rappel non négociable : « La nuit, la rue nous appartient ! »
Le cortège part de Antonin Poncet aux cris « les rues, les nuits sont à nous », direction Saint Jean. Les CRS sont en nombre, une dizaine de cars rien que pour nous, plus la BAC. Arrivées côté Saône, un groupe de fachos est appuyé contre le mur, leurs mains sur les partie génitales. Les flics les ont rodés, nous aussi… En l’absence de service d’ordre officiel et visible, ce sont toutes les meufs présentes qui se sentent concernées – face aux violences, autodéfense! – ,et qui commencent à se solidariser pour aller à leur rencontre.
« T’es une femme qu’est ce que tu vas me faire ? »
Arrivées à leur hauteur – de par leurs provocations s’exprimant sous forme de gestes autistiques, mimant coups et incitations à la sodomie – , nous faisons bloc et les coinçons contre le mur. Ni les flics ni les fachos ne s’y attendaient, c’est un peu la panique, les flics tentant de nous séparer des fafs, mais ne sachant pas où poser les mains sur nous pour nous empêcher de leur courir après.
Finalement, les fachos humiliés et protégés par la police se cassent quais de Saône. Les CRS équipés forment des lignes et se placent alors de part et d’autre du cortège, voir carrément dedans, et nous encadreront jusqu’au pont de la Feuillée.