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Le collectif Wâbak, collectif de réalisation du documentaire Why We Need Warrior's Society, a besoin de votre support financier

Le collectif Wâbak, collectif de réalisation du documentaire Why We Need Warrior's Society, a besoin de votre support financier

Le collectif Wâbak, collectif de réalisation du documentaire Why We Need Warrior's Society, a besoin de votre support financier

 

Vous pouvez leur écrire à ouananiche@riseup.net

 

http://wabak.e-monsite.com/

 

Qu'est-ce que le Collectif Wâbak?

Photo du Collectif Wâbak

Le collectif Wâbak est un collectif composé d’autochtones et de non-autochtone réuni(e)s dans le but de réaliser un documentaire intitulé: « Pourquoi avons nous besoin de sociétés guerrières » (Why we need Warrior Society’s)

Le projet vise à valoriser plusieurs objectifs. L’un d’entre eux est certainement lié à ce que l’on veut entreprendre et revaloriser dans l’esprit de résistance au colonialisme. Le colonialisme fait des victimes partout à travers le monde mais c’est une autre chose que de se voir comme étant individuellement une victime. La colonisation est intemporelle et insidieuse et la résistance à cette colonisation n’a jamais cessé.

Photo du Collectif WâbakEn ce sens, nous avons commencé le projet en Australie, avec des gens des communautés aborigènes dans le but de partager les similarités entre les différents peuples autochtones et potentiellement d’inter-inspirer les communautés qui pourront s’approprier différentes stratégies de résistances en ayant comme outil le documentaire tel quel, qui après tout, maintient comme objectif principal la revitalisation spirituelle, sociale, physique et politique des sociétés guerrières et offrira différentes visions des problèmes liés à la colonisation et, évidement, différentes solutions de décolonisation.

Photo du Collectif Wâbak

 

Plusieurs entrevues ont été réalisées dans la cadre de ce documentaire avec les aborigènes d'Australie. Le Collectif Wâbak doit maintenant continuer son documentaire en allant interviewer les peuples autochtones de la Nouvelle-Zélande. Cependant, nous allons avoir besoin de plus de ressources financières. Notre objectif pour terminer le documentaire est de 1500$. Avec une participation de masse, des petits montants suffisent pour atteindre notre objectif. Nous sollicitons la solidarité de tous ceux pour qui ce projet inspire à aller de l'avant.

update:

Le projet est terminé en australie.

Dans les trois derniers mois...

 

J'ai été invité à aller dans un camp avec la nation gamileroy, c'était un

camp en manifestation contre la compagnie minière qui dig à pilliga.

J'ai interviewé des membres de la famille Spearim une famille de

traditionalistes qui expliquent, à travers l'entrevue, l'importance de

pratiquer sa spiritualité en protestation aux compagnies minières par

exemple. ils expliquent aussi les impacts que les mines ont sur leurs

térritoires ancestraux par exemple cet de couper la connexion spirituelle

et physique et comment ces deux dernières sont reliées.

 

je suis allé dans le centre de queensland pour rencontrer Billy Thaiday,

Billy Thaiday est le fils de Willie Thaiday, un homme qui a été déporté

des térritoires du nord ( Palm Island ) en 1957, durant une émeute. Il y

a eu une émeute parce que les gens se battaient pour

leurs droits à la vie, considérant qu'à cet époque jusqu'en 1967 après un

référendum de 10 ans, les aborigènes étaient considérés comme faisant

partie de la faune. Je l'ai interviewé sur ce qui s'est passé en 1957 et

pourquoi tout comme à cette époque, les gens étaient considérés comme des

trouble makers pour avoir décidé de s'organiser contre la white australia

policy.

 

Billy Thaiday est aussi le premier à avoir initié la radio aborigène à

townsville, il parle de son histoire et de ses expériences et de ses

perspectives d'avenir et l'importance de gagner sa voix en tant

qu'autochtone.

 

À Woorabinda, je suis passé par le protocole pour entrer sur une mission (

réserve) j'ai rencontré Sharon Kenchela avec qui j'ai aussi eu la chance

de faire une entrevue. Nous avons aborder deux sujets. Dans l'un , elle

décrit l'importance de respecter le protocole en tant que que non

aborigène de ces terres mais aussi en tant qu'aborigène. ce que je trouve

génial dans cette entrevue est que Sharon décrit avec humilité qu'elle

même vient d'une autre nation et que le protocole est ancien et que l'on

doit le respecter surtout entre aborigènes pour ne pas perdre la

signification et l'efficacité des protocoles. Dans la deuxième partie de

l'entrevue, on parle par rapport aux médecines traditionnelles, comment

est ce que suite à la colonisation, on commence à oublier la nature et

qu'on est tenté.e.s de s'oublier.

 

Nous sommes allé.e.s à dans un endroit cérémoniel, les gens y cueillent du

tea tree que le monde aujourd'hui connait sous le nom de Vix.

 

Ensuite, je suis allé à melbourne pour rencontrer des gens qui étaient

impliqués dans le black power movement. J'ai fait une entrevue avec Alma

Thorpe qui nous parle des objectifs du black power à l'époque: Self

Determination, Sovereignty, Land Rights. Elle nous décrit son expérience à

travers le black power, elle nous explique pourquoi après ses 40 ans de

bénévolat elle s'est dissociée des organisations, une des raisons est que

les mouvements ont étés détruits et récupérés par des corporations et que

le gouvernement a créé des lois spécifiques pour détruire les objectifs

communs d'autodétermination (Land Rights vs Native Title.) Elle nous

explique l'importance de s'organiser ensemble plutôt qe de se fier au

gouvernement en dénonçant bien sur le génocide actuel, un génocide en

grande partie institutionnalisé..

 

J'ai aussi eu la chance de rencontrer Gary Foley, un vétéran du Black

Power et aussi historien à l'université de melbourne. Il parle de la

création de l'ambassade aborigène par le black power, il parle de milles

affaires honnêtement, toutes plus intéressantes que les autres... État

policier, Eurocentrisme dans les universités, Mouvements politiques

aborigènes, l'importance de connaître son histoire, Comment il a été

influencé par Malcolm X etc. J'ai rencontré ensuite Robbie Thorpe qui a

rejoint le Black power à l'age de 14 ans. il dénonce la propagande faite

par le gouvernement dans le but de faire craindre les non-aborigène et

parle de la drogue introduite par le gouvernement dans les communautés du

nord ou il y a présentement une loi : the northern territory intervention

act qui permet la discrimination des aborigènes dans les médias et donne

l'autorisation à l'armée de contrôler l'économie et les organisations

aborigènes dans les térritoires du nord par l'armée et les compagnies

minières. Il nous parle de l'invasion et de l'intemporalité du génocide

qui persiste par les meurtres d'aborigènes en prison ( 80 pourcent de la

population carcérale à certains endroits) ils nous parle aussi de

l'importance de se réapproprier les symboles aborigènes et nous explique

pourquoi il a été accusé d'avoir volé le coat of harms du parlement avec

Kevin Buzzacott. ( le coat of harms est constitués de symboles

traditionnels)

 

Je suis ensuite retourné à brisbane, ou j'assistais au début du projet aux

réunions de l'ambassade aborigène. J'ai interviewé Mary Graham qui nous

parle de l'importance de reconstruire nos communautés et parle aussi de

l'importance de reconstruire le lien entre la femme et l'homme, endommagé

par le patriarcat et la colonisation et comment ces deux éléments sont

relié.e.s

 

J'ai rencontré Wayne Wharton, il m'a expliqué l'importance de faire valoir

sa propre loi et de renier celle de l'empire britanique, il explique la

nation de terrorisme et comment elle s'applique à travers l'état policier.

Il nous explique pourquoi il a brule le drapeau australien et pourquoi

tout le monde devrait se radicaliser. il nous parle de l'éducation et de

l'assimilation dans sa communauté.

 

Beaucoup d'autres personnes m'ont accordées des entrevues, Alec Doomadgee,

Daniel Kenchela, Brownyn Spearim, Karen Fusi, Mary Graham.

 

Mais là faut que j'aille bosquer pour sortir d'ici. j'ai travaillé et

dépensé l'argent dans la réalisation du projet j'ai recherché de l'emploi

mais c pas évident, j'ai rien trouvé, je continue de chercher. Je dois

accumuler 2500 dollars d'ici le mois de mars pour aller en nouvelle

zélande dans un camp maori auquel j'ai été invité. ils refusent tout

traités et ça serait une façon brillante de bien conclure le projet ici.

Je tiens à dire que j'ai travaillé et mis des milles de ma poche et que je

fais pas juste téter des subventions. merci en christ pour cque vous avez

fait jusqu'à maintenant anyway.
 

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