The context: Downtown around 10:30-11 pm, June 7, the mass protest had by then broken up, though the cops were still out in full force. I was walking in a loose group of about 10 people, none of whom I know, when one of the guys in the group, wearing a blue Mtl. Canadiennes T-shirt, suddenly bolted. A woman in the group called out to him, telling him not to run, but it was too late. The police pretended to "take him down": he turned out to be an undercover cop. Now they had their excuse, and started to converge on whoever was on the street (which had been closed off for pedestrians for the F-1). They were running past me as I continued to walk ahead, and as they did so one of them punched me in my left side as another hit my thigh with his bat, which knocked me face down on the pavement. (I took a photograph of the result one I'd returned home). That's when another office told me get up-which I could hardly do so-or else face arrest. ... Thank you to the guy who stopped to ask whether I was okay (thus putting himself in danger; I think he may have been arrested or else also clubbed), for all the inspiring expressions of solidarity, and those kind strangers who provided the French translation below. I'm not sure what street I was on. If anyone who sees this was there, please get in touch with me.
Contexte: Downtown autour 22:30-23:00.
▪ La manifestation s'atténuait, mais les flics étaient encore en pleine force. Je me promenais au coeur d'un groupe isolé d'une dizaine de personnes environ, lorsque'un gars du groupe, vêtu d'un T-shirt bleu du Canadiens de Mtl, a tout à coup semblé péter un câble. Alors, une femme du groupe l'a appelé, lui criant de ne pas courir, mais il était trop tard, la police feint de le neutraliser.
▪ Tout porte à croire que le mec en bleu était en faits un agent provocateur de la police charger de légitimer l'assaut de la SPVM sur quiconque se trouvaient sur la rue (qui avait été fermée à la circulation automobile pour les amis de la F-1).
▪ Plusieurs policiers couraient et me dépassaient alors que je continuais à marcher dans le même sens, au passage, l'un d'eux m'a frappé sur ma gauche puis un autre, avec sa matraque, ce qui m'as fait tomber sur le trottoir en pleine figure.
▪ C'est à ce moment qu'un autre officier m'as dit de me lever - chose que je fis péniblement sous menace d'arrestation.
▪ Merci à l'inconnu qui s'est mi en danger en prenant le temps de me demander si j'allais bien ( je crains qu'il ait été arrêté et/ou matraqué).
▪ Merci aussi pour tous vos bons vœux.
▪ Je ne suis pas certaine de sur quelle rue j'étais mais si quelqu'un en a été témoin, s'il vous plaît entrer en contact avec moi.