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Le samedi 19 janvier 2013 – Justice climatique Montréal (JCM) refuse de permettre une des plus riches compagnies pétrolières de transformer le Québec en un corridor pour énergie sale. Ce 19 janvier, JCM tient un forum communautaire à l’université de Concordia pour construire la résistance contre le projet propose de revirement de la ligne 9, qui expédierait le pétrole brut des sables bitumineux à travers l’Ontario et le Québec en vue d’exportation à travers la Nouvelle-Angleterre. L’évènement met en vedette des organisateurs qui résistent ces projets destructifs depuis des années.
“Nous devons endiguer le flot de destruction de l’Athabasca au Saint-Laurent,” explique Marilyne Tovar, une organisatrice de Justice Climatique Montréal. “Compte tenu de l’impact des sables bitumineux sur la santé et sur les territoires des Premières Nations Athabasca Chipewyan et de Fort Mckay, ainsi que l’impact global sur le changement climatique, il m’est important de se mobiliser afin d’empêcher ce dernier projet d’agrandissement. Je souhaite proposer et discuter la création d’alternatives propres autant que de la décroissance.
Le forum communautaire se déroule la veille d’une semaine d’actions transfrontalières de résistance aux oléoducs de sables bitumineux à travers l’Ontario, le Québec et la Nouvelle-Angleterre. Pour que les denses sables bitumineux puissent circuler dans des oléoducs, ils doivent être dilués avec un cocktail toxique de produits chimiques. La boue corrosive circulant dans un oléoduc vieux de 40 ans créerait un risque significatif de déversement pour 9 millions de personnes qui vivent à moins de 50 km de la route de cet oléoduc.
“Je suis préoccupée par la possibilité d’un déversement, ce qui contaminerait le puits familial et la rivière où j’ai grandi,” partage Shona Watt, une professeure au Collège Champlain de Vermont qui a grandi à moins de 6 kilomètres de l’oléoduc. “Lors d’un déversement, le pétrole brut coule au fond de la rivière et les produits chimiques s’évaporent, formant un nuage toxique qui est nocif pour la santé de la communauté environnante. Un déversement de pétrole brut des sables bitumineux est presqu’impossible à nettoyer.”
Le gouvernement fédéral, de pair avec de riches corporations, a tenté de marginaliser les voix de l’opposition, les étiquetant de “radicales,” et utilise sa machine de RH et les médias grands public pour diffuser leur message pro-industrie. Il est important que nous venons ensemble pour se mobiliser et partager notre propre message, un où l’on ne permet pas aux intérêts corporatifs de contaminer l’air, la terre ou l’eau.
Le gouvernement canadien a investi plus de 9 million de dollars en publicité pour les oléoducs à l’échelle du pays, contrôlant le message malgré l’opposition des canadiens, qui veulent un processus de consultation publique plus ouvert pour les projets portant sur l’environnement.
« Le gouvernement vend ce projet comme si ça nous avantageait tous, mais en réalité, cela fait bénéficier que l’agenda corporatif, » explique Andrew Roberts, un organisateur local et un représentant de l’Association étudiante de Concordia. « Les projets comme la Ligne 9 stimulent l’expansion des sables bitumineux et renforcent notre dépendance envers un système destructeur, myope et injuste. »
Ce samedi, nous viendrons ensemble pour résister à ce qu’une autre des plus riches corporations au niveau mondial cause des dommages irréparables à notre environnement, et qu’elle, ce faisant, contribue au changement climatique. Quoique les corporations d’énergies sales ont l’appui de notre gouvernement et ont leur machine de RH, nous avons le pouvoir de notre éducation collective, de notre mobilisation et de notre résistance.
La programmation est disponible à justiceclimatiquemontreal.wordpress.com
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