Conference de presse lundi le 3 février à 10h à la Fédération des femmes du Québec, Maison Parent-Roback, 110 rue Ste-Thérèse, Montréal (métro Place d'armes). Nous demandons aux organisations de fournir des déclarations ou lettres pour le dossier de presse et aussi d'envoyer unE représentantE qui pourra tenir une pancarte avec le nom de l'organisation comme symbole visuel du soutien pour Ivonne.
Rassemblement en appui à Ivonne mardi le 4 février à 8h30 devant la Cour fédérale, 30, rue McGill (Métro Square-Victoria). Nous invitons les personnes solidaires à une vigile d'appui en face de la Cour fédérale afin d’appuyer Ivonne qui aura son audience à l’intérieur.
-> Une survivante de violence conjugale sans statut perd la garde de son fils, est arrêtée et détenue lors d’un guet-apens planifié par les services frontaliers. Elle fait face à la déportation le 7 février.
-> Veuillez lire ici-bas ce que vous pouvez faire pour soutenir Ivonne, entre autres écrire des lettres aux ministres canadiens de l’Immigration et de la Sécurité publique ainsi qu’à la ministre québécoise de l’Immigration et des communautés culturelles. Vous pouvez également rédiger des lettres de support au nom de votre organisation et contribuer aux efforts de levées de fonds.
MISE À JOUR (31 janvier 2014)
Ivonne Hernandez est une survivante de violence conjugale qui vit sans statut au Canada depuis un an et demie. Elle a été arrêtée lors d’un guet-apens planifié par les services frontaliers à la station de métro Berri-UQAM le 22 janvier 2014. Ivonne a été arrêtée alors qu’elle allait chercher son fils âgé d’un an qui était avec son ex-conjoint. C’est ce dernier qui l’a dénoncée aux services d’immigration.
Ivonne Hernandez a été libérée du Centre de détention pour immigrants le 24 janvier 2014 suite au paiement d’un dépôt d’argent de 4000$. Elle est obligée de se présenter régulièrement aux autorités migratoires. Le 28 janvier, l’Agence des services frontaliers du Canada a décidé qu’elle serait déportée le 7 février prochain et a refusé de la laisser demeurer au Canada jusqu’au 6 mars 2014, date à laquelle est fixée une audience pour revoir la décision de la Cour d’octroyer la garde de l’enfant à son père. Si Ivonne est déportée, son fils sera séparé de sa mère, peut-être pour toujours.
Tous les aspects de ce cas sont choquants et dégoûtants. Ivonne n’aurait jamais dû être détenue. Ivonne devrait jouir d’un statut permanent au Canada. Ivonne devrait être protégée de la violence conjugale. Et, par-dessus tout, Ivonne, une mère aimante et affectueuse, ne devrait pas être séparée de son fils.
CONTEXTE
Ivonne Hernandez est arrivée au Canada en 2009 et a déposé une demande d’asile. En octobre 2011, sa demande d’asile a été rejetée et elle a reçu un ordre de renvoi. Plutôt que de retourner faire face au danger réel auquel elle fait face au Mexique, elle a joint les rangs du quelque demi-million de personnes qui vivent sans papiers au Canada. Ces individus constituent l’un des groupes les plus vulnérables et les plus exploités de notre société.
Le 11 décembre 2013, Ivonne a fui son domicile avec son fils et a trouvé refuge dans un centre d’hébergement pour femmes survivantes de violence conjugale. Son ex-conjoint l’a alors promptement dénoncée auprès des autorités.
Dans un jugement scandaleux rendu le 10 janvier 2014 suite à un procès précipité, un juge a accordé la garde du fils d’Ivonne au père canadien de ce dernier, uniquement à cause du statut d’immigration précaire d’Ivonne. La mère et le fils n’ont le droit de se voir que huit heures par semaine.
Le Canada a rendu très difficile pour des personnes vivant des situations similaires à celle d’Ivonne de régulariser leur statut. Bien que le Mexique ait l’un des taux de violence conjugale parmi les plus élevés du monde et que le taux d’homicide y soit extrêmement élevé, le Canada a tout de même placé ce pays sur une liste de « pays sûrs », pays soi-disant en mesure de protéger leur population d’actes violents.
Une demande pour ré-ouvrir le dossier d’immigration d’Ivonne a été déposée en novembre dernier étant donné que les fonctionnaires d’Immigration Canada ont omis de prendre en considération toutes les preuves dans son cas. En date d’aujourd’hui, aucune réponse n’a été émise. Toutefois, le ministre de l’Immigration a le pouvoir discrétionnaire - et l’obligation en vertu de la loi internationale - d’intervenir dans le dossier et de régulariser le statut d’Ivonne.
Le 4 février prochain, la Cour fédérale se penchera sur la demande d’Ivonne que lui soit accordé un sursis afin de pouvoir demeurer au pays au moins jusqu’au 6 mars et se présenter à l’audience qui déterminera si l’enfant doit être retourné à sa mère.
La mobilisation continue!
Lundi le 3 février, nous tiendrons une conférence de presse à 10h00 à la Fédération des femmes du Québec à la Maison Parent-Roback, 110 rue Ste-Thérèse, Montréal (métro Place d'armes).
Le 4 février, nous invitons les personnes solidaires à nous accompagner, à 8h30, à une rassemblement en face de la Cour fédérale afin d’appuyer Ivonne qui aura son audience à l’intérieur. 30, rue McGill, Montréal (Métro Square-Victoria).
Rally in support of Ivonne, Tuesday, February 4, at 8:30am in front of Federal Court, 30 McGill (Métro Square-Victoria). We are inviting supporters to a solidarity vigil in front of Federal Court in support of Ivonne, who will be attending a hearing inside.
-> Non-status survivor of conjugal violence has lost custody of her son, was arrested and detained in pre-planned ambush by border agents, and is facing deportation on 7 February.
-> Read more below about what you can do, including writing letters to the Canadian Ministers of Immigration and Public Security, and the Quebec Minister of Immigration as well as writing organizational support letters and contributing to fundraising efforts.
UPDATE (31 janvier 2014)
Ivonne Hernandez is a survivor of conjugal violence who has been living without immigration status in Canada for a year and a half. She was arrested in a pre-planned public ambush involving border authorities at Berri-UQAM metro station last week on January 22, 2014. Ivonne was arrested while she was picking up her one-year old son from her ex-partner, who had denounced her to immigration.
Ivonne Hernandez was released from immigration detention on January 24 on a $4000 cash bond. She is required to report to immigration authorities regularly. On January 28, Le 28 janvier, the Canadian Border Services Agency decided that she would be deported on February 7th and refused to allow her to stay until March 6th, the date of a hearing to review the decision to grant custody of her child to his father. Should Ivonne be deported, she would be separated from her son, perhaps for life.
Every aspect of this case is disgusting and shocking. Ivonne should never have been detained. Ivonne should have permanent status in Canada. Ivonne should have protection from conjugal violence. And, most importantly, Ivonne, a loving and caring mother, should not be separated from her son.
BACKGROUND
Ivonne Hernandez came to Canada to seek asylum in 2009. In 2011, her refugee application was refused in 2011 and she ordered deported. Rather than return to the very real danger she faced in Mexico, Ivonne joined the estimated half a million people living without papers in Canada, among the most vulnerable and exploited members of our society.
On December 11, 2013, Ivonne fled her home with her son to take refuge in a shelter for women victims of conjugal violence. Her ex-partner promptly denounced her to authorities.
In a shocking and rushed ruling on January 10, 2014, a judge awarded custody of Ivonne's son to the Canadian father solely because of Ivonne's vulnerable immigration status. Ivonne and her son are allowed to see each other only eight hours a week.
Canada has made it very difficult for people in Ivonne's situation to regularize their status. Although Mexico has one of the highest rates of domestic violence in the world, and has an extremely high homicide rate, Canada has placed Mexico on a list of "safe countries", countries that Canada claims can protect its citizens from violence.
A request to re-open Ivonne's immigration file was made in November, because immigration officials failed to take all of the evidence into account, but there has not yet been a response. However, the Minister of Immigration has the discretionary power - and the obligation under international law - to intervene in the file and regularize Ivonne's status.
On February 4th, the Federal Court will study Ivonne's request for a stay of removal, so that she may be able to stay in the country until March 6th and attend the hearing that will determine whether she may regain custody of her child.
The mobilisation continues!
On Monday, February 3rd, we will be holding a press conference at 10am at the Fédération des Femmes du Québec at the Maison Parent-Roback, 110 Ste-Thérèse, Montréal (Metro Place d'armes).
The following day, on February 4th, we are inviting supporters to join us at 8:30am for a rally in front of the Federal Court in support of Ivonne, who will be attending a hearing inside. The Federal Court is located at 30 McGill, Montréal (Metro Square-Victoria).
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