La plus grande grève générale de l’histoire du mouvement étudiant québécois a mis le gouvernement Charest en déroute et plongé la province dans une crise sociale et politique de grande envergure. Croyant pouvoir écraser le mouvement étudiant avec sa loi scélérate (78), le gouvernement libéral a agi comme les idiots réactionnaires de tous les pays: il a «soulevé une pierre pour se la laisser retomber sur ses pieds». Et c’est bien fait pour lui! Désormais, ce ne sont plus seulement les étudiantes et les étudiants qui se rebellent: des centaines de milliers de gens se sont engouffrés dans la brèche ouverte par la grève étudiante et expriment leur ras-le-bol devant tout ce que le capitalisme recèle d’écœuranteries. Compte tenu de la situation exceptionnelle que l’on vit actuellement, les <i>rendez-vous de la Maison Norman Bethune</i> consacreront les trois prochains vendredis à discuter de la grève étudiante, de la mobilisation populaire qui s’étend, des dangers de récupération qui se pointent, etc. Venez partager vos expériences, vos réflexions et vos préoccupations!