Il y a 50 ans, le 17 octobre 1961, la police française assassinait des dizaines ressortissants algériens – peut-être plus de 200 – dans les rues de Paris. Certains sont jetés vivants dans la Seine, où ils périront noyés. Des milliers d’autres sont arrêtés, détenus et torturés pendant plusieurs jours. Leur «crime»? Avoir participé à un rassemblement pacifique à l’appel du Front de libération nationale algérien pour s’opposer à l’imposition d’un couvre-feu, qui frappait uniquement les Nord-Africaines et Nord-Africains. Ce massacre odieux, qui témoigne de la férocité et de l’hypocrisie d’une puissance impérialiste qui se veut une championne de la «liberté» et de «l’égalité», fut passé sous silence par la presse aux ordres et les partis «de gauche» attachés à l’ordre impérial. Pour commémorer cet événement, nous présenterons un film qui en reconstitue le fil.