(English Below)
Discussion autour du livre: ON S’EN CÂLISSE. HISTOIRE PROFANE DE LA
GRÈVE(sabotart et entremonde éditions)
Élaboré en collectif, ce livre réunit témoignages et analyses pour
raconter la grève et en réfléchir les enjeux, les possibilités. Des
membres du collectif présenteront quelques thèses du texte pour en dégager
des questions à discuter ensemble.
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L'intro est dispo ici:
http://www.pdfhost.net/index.php?Action=DownloadFile&id=1237748ccef7a10051f5fe22568f2265
ou ici https://www.facebook.com/comite.debrayage
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« La loi spéciale, on s’en câlisse », pouvait-on entendre à Montréal entre deux coups de casseroles ou pendant une des centaines de manifs nocturnes. Le récit de ce mouvement qui aura duré plus de 6 mois, allongé par une loi d’exception qui n’a suscité que dérision et défiance, est interprété dans cet essai à l’aune des caractères culturels et politiques spécifiques du Québec, mais également des techniques les plus récentes à la fois de la police et des protestataires.
Alors que le discours officiel montre les étudiants comme vainqueurs,
parce qu’ils auraient suscité l’élection d’un parti qui a finalement aboli la loi spéciale et la hausse des frais de scolarité qui avait causé la grève, l’histoire se complique à la lecture de ce livre. Une grève est-elle vraiment faite pour gagner, alors que cette victoire est toujours prononcée au moment où la grève prend fin ? Devrions-nous plutôt faire l’hypothèse que la façon dont la grève peut « faire l’Histoire » se trouve dans sa manière de la défaire. Loin d’un discours de clôture et autres commémorations, On s’en câlisse veut raconter la nouveauté de ce mouvement du point de vue des minorités actives qui l’ont animé.
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Discussion on the book: On s'en câlisse! Histoire profane de la
grève(sabotart et entremonde editions)
Writen as a collective work, this book puts together experiences and
analysis to tell the strike, reflect on it's issues, it's possibilities.
Members of the collective will present some thesis around the text to
bring out questions to discuss together.
«La loi spéciale; on s'en câlisse!», we could ear those words between two bangs on a casserole or during one of the hundreds of night demos. The story of this movement that lasted more than six months, stretched by a exceptional law that only brought defiance and mokery; is analysed in this essay by the mesure of the cultural and political caracters specific to Québec, and also by the recent techniques used by police and
protesters.
The official discourse paints the students as victors, because they would
have provoked the election of a party that abolished the specia law and
the tuition hike but the story is more complicated when you read that
book. Is a strike made to win as victory is always proclaimed when it
ends? Should we insted bring forward that the way that a strike «makes
History» is in the ways that it is defeated? Far from a discourse of
closure or remeberance, «On s'en câlisse» tells the story of new bases of
this movement from the point of vue of the minorities who made it come
alive.
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