Le 16 février 2012, Jean-François Nadreau était abattu par la police de Montréal dans son appartement à Hochelaga.
Un an plus tard, sa famille et ses proches ont organisé une marche commémorative.
La famille et les proches de la victime se désolent qu'on ait envoyé des policiers armés sur les lieux plutôt que des soins médicaux d'urgence et dénoncent le sallissage médiatique qui a suivi l'incident.
Josiane Millette avait demandé au 911 de l'aide, car elle craignait pour la vie de Jean-François Nadreau qui était en état de crise. Dans un exemple classique de couverture partielle (sinon partiale) d'une bavure policière, la plupart des médias avaient relayé le point de vue de la police, présentant Nadreau comme un « forcené » qui n'avait pas laissé d'autre choix aux policiers que de tirer pour se défendre.
Ce reportage suit la manifestation de la place Valois jusqu'au métro Pie IX en passant par le 2003 rue Nicolet, où le drame s'est produit, et par le poste de quartier 23, où la famille s'est rendue pour remettre aux policiers une photo de Jean-François Nadreau ainsi que des témoignages de son frère, Sébastien, et de sa copine, Josiane Millette.
Jean-François Nadreau est le troisième homme en détresse psychologique a être abattu par la police de Montréal depuis juin 2011.
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