La Table de concertation sur les agressions à caractère sexuel de Montréal lançait au début décembre le site agressionsexuellemontreal.ca Ce site très attendu se veut une ressource la plus complète possible disponible en ligne. Ce site comprenant des mesures de sécurité et de confidentialité vise à concentrer et diffuser le plus possible l'information disponible pour aider autant les victimes que les différentEs intervenantEs.
«La Table de concertation est un rassemblement régional d'organismes qui vise à promouvoir la cause des victimes d'agression à caractère sexuel»
Vous pouvez trouver plus d'information sur la Table de concertation et le site à http://www.agressionsexuellemontreal.ca/a-propos
Ce vidéo est en partie en français, en anglais et en langue des signes
Merci, Christian, et on prend en note ton soutien (et celui de Mediacoop) à une organisation légaliste et étatiste qui conseille aux gens de dénoncer ses voisins à la DPJ, de collaborer avec les CLSC et même indirectement les forces policières et les tribunaux.
Parce que ben, tsé, tout ça a rien à voir avec les prisons, les déportations ou le contrôle social. Encore moins le flicage interne de la dissidence!
A.C.A.B.
(ah et sentez-vous libres de fermer mon compte sur Mediacoop)
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"La dénonciation des agresseurs ?”
Pas exactement. Les ad hominems sans fondements contre des aggresseurs prétendus. Ce qui est pas mal différent.
Ça, avec deux ou trois autres ad hominems (la pédérastie et la violence interpersonnelle), c’est quelque chose de courant dans certains milieux militants en Amérique du Nord, apparemment pour se débarrasser de vilains "individus” incommodants. C’est la méthode Cointelpro. Le FBI voulait pousser Martin Luther King au suicide avec ce genre de tactiques.
Le fait que des tactiques de salissage peuvent maintenant être supportées par une orga soit-disant objective qui fait la promotion de la collaboration avec des institutions du gouvernement et avec la Loi, qui sont PATRIARCALES, qui est aussi fort probablement financée par le gouvernement, par l’entremise d’un ou quelques patriarches qui gèrent les attributions de fonds, ça peut être utilisé comme mécanisme de contrôle, de division, de discrédit, de répression internes.
Mais tu vois pas ce potentiel? Vraiment?
Ça m’a rappelé le cas des deux gars qui ont fait l’attaque aux molotovs contre une RBC au sud de l’Ontario en 2010 un peu avant le G20. Un des arrêtés avait semble-t-il avait été reporté comme ayant été violent avec son ex-conjointe (si c’est vrai) et ça a été utilisé à profusion par les médias policiers pour le salir et donc miner la solidarité à son égard, du moins durant un temps.
Les aggresseurs sont pires que les flics, dis-tu? Ah, mais j’étais comme sous l’impression que les flics SONT aussi des aggresseurs... Or oui, moi aussi je suis pour dénoncer les agresseur, mais AVEC PREUVE À L’APPUI, pas avec des allégations sans fondement autre que le commérage, dignes de la bande de machos à la station de police qui passent leur temps à monter des histoire contre un et une tel-le pour justifier leur abus de pouvoir en Cour.
Serais-tu en train de dire que je supporte le patriacat car j’aurais dit ne pas vouloir contrer les aggresseurs (ce que je n’ai aucunement fait dans mon premier commentaire)? C’est un peu présomptueux, non? Et qui nous dit qu’un patriarche ne peut pas en être un aussi dans un milieu militant, du fait de son influence dominante et centralisante dans différents groupes, réseaux et lieux durant des années, reproduisant toujours les mêmes rapports de domination intellectuelle et relationelle sur les autres? Ça se voit assez souvent, pourtant, dans ces milieux. Notamment à Montréal... C’est déplorable, je sais.
Mon commentaire n'a pas parlé de l'auto-défense et le soutien entre femmes contre les aggresseurs, ni de la dénonciation des aggresseurs, car je suis pour ça. Et les personnes en situation d'abus ou d'aggression ont toutes les raisons du monde d'utiliser les ressources accessibles pour se défendre, surtout quand elles n'ont pas la force ou le soutien de leur entourage direct. Mais dans la perspective paternaliste et bureaucratique de l'État? Y a de quoi s'interroger. Comme y a toujours de quoi s'interroger quand il est question d'appeler le 911.
La meilleure façon de répondre à un aggresseur, c'est en effet par la confrontation, la contre-attaque, voire la violence directe, quoique c'est pas toujours accessible.
J'ajouterai ça, et seulement comme matériel de réflexion, pour pallier aux énergies et au temps que t'as mis-e dans tes réponses, sans m'attendre à d'autres réponses (quoique c'est possible de m'envoyer un courriel)...
«La meilleure façon de répondre à un aggresseur, c'est en effet par la confrontation, la contre-attaque, voire la violence directe, quoique c'est pas toujours accessible». Ça n'arrive pas souvent. La plupart du temps, il ne se passe rien et les agresseurs continuent à agresser impunément.
Et c'est justement la raison principale pourquoi c'est important de développer une culture d'auto-défense (reniant particulièrement toutes les politesses et douceurs typiques à la sur-civilitude de la Gauche) et de s'armer contre les aggresseurs, matériellement comme psychologiquement.
Ce qui nous remet au vieux débat de la Polytechnique et à la question épineuse: si ces étudiantes n'auraient pas été interdites par le système légal de porter des armes de défense personnelle (même seulement du poivre de cayenne, quitte à pouvoir porter des armes à feu), est-ce que Marc Lépine aurait pu si facilement commettre ces meurtres en toute lâcheté, sans aucune menace de la part des victimes? Idem pour la tragédie du Collège Dawson plus récemment. Tout ça à voir avec le fait qu'on laisse le monopole de la violence défensive être donné aux flics, tout en acceptant que des caméras dominent partout dans les universités et les écoles, soi-disant pour notre sécurité. C'est aberrant, évidence d'un régime autoritaire, qu'à Montréal on puisse même plus pouvoir légalement porter un canif sur soi... et quoi après, les tournevis? Les cuillères? Les cannes de peinture? Les briquets?
L'État nous pacifie, nous faisant avoir une aversion profonde de la violence, nous moralisant contre l'idée de "se faire justice", ce qui nous désarme dans des situations d'agression personelle, quand on est tenu-e de s'en remettre à la seule violence légitimée d'une bureaucratie policière pour nous faire justice (et quand ça arrive vraiment?)... c'est pourquoi c'est important de se défaire de ce sale héritage qui nous maintient dans un état de servitude infantile, comme du cadre bureaucratique qui la supporte. C'était donc pour ça ma première réplique.
La dénonciation publique, c'est quelque chose d'efficace en effet, et potentiellement de très bénéfique, mais ça n'exclut pas automatiquement le potentiel de "procès" bidons, à la neutralité douteuse, comme la médisance diffamatoire qui porte atteinte à la dignité et liberté de certains individus n'ayant pas les capacités ou l'intérêt de se faire une position de privilège dans une "communauté" corrompue par des rapports hiérarchiques (comme peut-être à Montréal dans un certain milieu, mais peut-être c'est pas le cas aussi). Car le vieux principe juridique de "présomption d'innocence" -qui est en soi un principe anti-autoritaire, au sens qu'il présente tout le monde comme étant libres de discrédit et de violence punitive par défaut, faute d'être prouvé comme ayant commis des actes détruisant la dignité, la santé, la liberté d'une autre personne- peut facilement prendre le bord dans une dynamique de dénonciation qui ne se préoccuppe pas de tirer le vrai du faux.
Par exemple, la dénonciation publique et collective a déjà été utilisée dans une petite ville au Saguenay il y a quelques années contre un abuseur d'enfants, et cette approche collective "de la base" a bien plus efficacement réglé le problème qu'une dénonciation à la DPJ (qui en aurait créé bien d'autres). Elle est aussi souvent utilisée contre des groupes néonazis pour contrer leur influence, et aussi pour dénoncer la violence policère.
Mais j'ai tout autant vu cette même approche mise en pratique de façon MENSONGÈRE (ou au moins distortionnée), dans une finalité purement politique, comme par exemple pour destituer un prof de la direction d'un département universitaire, parce que ses idées étaient trop à l'opposée du groupe d'activistes qui utilisaient cette tactique, et ça n'avait absolument rien à voir avec la pédérastie de ce prof en soi, qui n'était rien d'autre qu'un mensonge. Dans ce cas-ci, l'accusation de pédérastie était de la pure diffation non-fondée utilisée seulement à cause du caratère explosif -et difficile à contrecarrer- de l'accusation elle-même.
Une agression sexuelle est une atteinte à la dignité d'une autre personne, peu importe leur âge, même leur genre, et ça, c'est hors de tout doute. Ce sur quoi je ne suis pas d'accord, c'est avec une façon de traiter ça collectivement qui ouvre la voie à un autoritarisme d'État qui peut porter encore plus atteinte à la dignité d'individus qui n'auraient pas commis, en fait, d'agressions.
Rappelons-nous aussi que c'est ce même système légal qui CAUTIONNE et même défends parfois toute la publicité-propagande sexiste, exploitrice, aggressive et dégradante sur la place publique...
En effet.
Mais un dernier détail, même si je sais que ni toi ni moi sont intéressé-es à continuer la cascade de commentaires... D'où viens ta conviction que la personne à qui tu réponds est un gars? Ou bien que "Anabraxas" est une seule personne et non une entité collective?
J'ai l'impression qu'on me tend un hameçon. C'est pas la bonne saison pour ça.
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