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La police de Victoria a harcelé une conférencière autochtone et sa famille lors d'un atelier sur la violence policière contre les autochtones.

La police a tenté d'appréhender une jeune fille de 4 ans et l'ont détenu ainsi que sa grand-mère dans leur panier à salade.

by le collectif Camas


Pour publication immédiate
Mercredi le 4 août 2011

À approximativement 16h45 le lundi 25 juillet, la police de Victoria
entrait à Camas Books, au 2590 rue Quadra, Territoires Lekwungen,
paralysant la présentation de l'ancienne membre du Native Youth Movement
Billie Pierre sur le très très peu de comptes à rendre de la police quand
ils violentent des autochtones.

La présentation, intitulée Consequences Of Police Murdering Native People
(Conséquences quand la police tue des autochtones), venait tout juste de
commencer quand la police est entrée dans la salle et a demandé de parler
en privé à la présentatrice.

La police a tenté d'appréhender la fille de Bille Pierre âgée de 4 ans et
elle la détenait ainsi que sa grand-mère dans un panier à salade à
l'extérieur du lieu.

Billie Pierre explique :

'' À Victoria, ma mère et ma fille de 4 ans sont sorties durant ma
présentation pour trouver un parc. À un moment donné, ma fille s'est
éloignée de ma mère et elle allait dans le sens de la circulation jusqu'à
ce que ma mère l'a prenne par son capuchon et ses cheveux pour
l'arrêter... 6 voitures de police ont arrêtées ma mère et ont rapporté cet
incident comme une raison d'appréhender ma fille. Ma mère bien
heureusement ne les a pas laissé prendre ma fille et s'est dirigée vers
l'arrière de la voiture.  J'ai même dû vérifier si il était OK pour ma
mère d'être avec ma fille pour les faire libérer toutes les deux.''

Billie venait juste de revenir de Winnipeg, territoire ojibwé et métisse,
où elle était aller faire une présentation similaire au International Cop
Watch Conference (un colloque sur le copwatch et sur la police d'une
manière plus générale). Elle y a parlé des mécanismes qui existent pour
amener la police à rendre des comptes (ou pas N.D.T. )  quand ils
attaquent et/ou tuent des gens et comment ils ont fonctionné (ou pas
N.D.T. ) dans des situations réelles qui impliquaient des autochtones.

Il est probable que Billie Pierre, tout comme Camas Books, était sous
surveillance dû à la nature d'une telle présentation. C'est vraiment
louche comment si rapidement et lourdement la police a répondu à cet
incident si quelconque. Nous pensons que la situation n'aurait pas du tout
été la même si la situation avait impliquée une famille non-autochtone.

 Le collectif Camas reconnaît la souveraineté territoriale des peuples
autochtones et est dédié à créer un environnement libéré de tout
harcèlement, de toute intolérance et de toute discrimination quelqu'en
soit l'espèce. Le fait de cibler les peuples autochtones et,
spécialement, des conférencières/conférenciers critiques de la police est
inexcusable.

''Nous refusons d'être intimidéEs et isoléEs. Nous sommes solidaires de
toutes/tous les autochtones et les autres qui souffrent de ce traitement
indigne de la police'', disait Billie Pierre.

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477 words

Comments

La police de victoriat

La police de victoriat j'avais encore jamais entendu parler de cet police, simplement du site jeux de police

C'est effectivement sûrement

C'est effectivement sûrement un sorte de jeux de police que tu peux trouver sur le mien =)

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