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Répression contre des journalistes indépendants a Mexico DF

by Agencia SubVersiones


Texte original en espagnol (Agencia SubVersiones):
http://subversiones.org/archivos/12275
Traduit rapidement de l'espagnol par Google translate (désolé pour les fautes!)

 

Dimanche dernier le 1er septembre, dans le cadre des manifestations contre la réforme de l'éducation [du gouvernement de] Enrique Peña Nieto, nous avons été témoins et avons documenté déploiement excessif des forces de sécurité du gouvernement du District Fédéral (GDF) et la police fédérale contre les manifestants, les photojournalistes et les photographes.

Nous dénonçons la répression des autorités chargées de faire respecter la loi. Dans ce cas, par les agents du ministère de la Sécurité Publique du District Fédéral (SSP-DF) et d'autres fractions de la police qui ont participé à l'arrestation de personnes impliquées dans la diffusion de l'information. Il y a eu répression, violations des droits humains, du droit à la liberté d'expression et des arrestations arbitraires à l'encontre de camarades de médias indépendants.

Estela Morales (Radio Regen), Pavel Primo Noriega (Multimedia Cronopios) et Gustavo Ruiz (Agencia SubVersion), ont été arbitrairement arrêtés par des agents de police du SSP-DF aux alentours de la station de métro San Antonio Abad, pendant qu'ils et elles documentaient les événements qui ont eu lieu, pendant qu'ils et elles exerçaient leur droit légitime à la liberté d'expression, d'informer et d'être informé.

Gustavo Ruiz, photographe de SubVersiones, n'a commis aucun crime et a été arrêté uniquement pour avoir enregistré les faits. Il a filmé une vidéo qui prouve sa détention arbitraire, au moment où il documentait les arrestations en dehors de la station de métro. « Pourquoi l'emmenez-vous? » C'est la dernière chose qu'a réussi à dire Gustavo (qui demandait les raisons pour lesquelles les gens étaient détenus) quelques instants avant d'être lui-même arrêté par les policiers. Il a réussi à donner son appareil photo à un autre journaliste, ce qui permet d'avoir une vidéo de son arrestation, enregistrée par lui-même :

https://vimeo.com/73590423

Ce vidéo montre l'arbitraire de la détention des camarades journalistes et la violence excessive faite à l'égard de Gustavo Ruiz et de son matériel de travail (caméra) qui a été endommagé. [...]

Gustavo a communiqué par le biais de son téléphone mobile avec des collègues de SubVersiones et de H.I.J.O.S. (une autre organisation dans laquelle il s'implique) et a déclaré qu'il était avec trois autres personnes : Juan Daniel Velazquez Wildfire (étudiant), Gonzalo Amozurrutia (étudiant) et Pavel Alejandro Noriega Primo (Multimedia Cronopios). [...] Quelques heures plus tard, il a été accusé injustement de quatre chefs d'accusation :
 

  • Troubler la paix (utilisation de produits toxiques, incendie, inondation ou violence extrême),

  • Entrave au travail des policiers,

  • Fabrication et transport d'objets dans le but de commettre une agression et

  • Résistance individuelle (?)

 

Ces camarades témoignent clairement d'une tactique de harcèlement et de menaces contre ceux qui travaillent comme journalistes, en particulier à ceux qui font du média indépendant, dans un contexte de répression contre ceux qui tentent de défendre, d'exiger et de revendiquer leurs droits. La vidéo de l'arrestation de Gustavo est la preuve de la détention arbitraire et de la fausseté des accusations qui lui sont attribuées.

Nous exigeons le respect et la garantie de l'exercice de la liberté d'expression et d'information, nous condamnons la criminalisation de la protestation, de la liberté d'association et d'expression [. Nous dénonçons] toutes les violations des droits de l'homme et l'utilisation de force excessive de la part des policiers, autant à l'encontre des citoyenNEs comme des journalistes. Au cours des dernières années, ce type de violence a grimpé de façon spectaculaire. Ainsi, le Mexique est devenu le pays le plus dangereux au monde pour les journalistes. Compte tenu de ces faits, nous exigeons que le Gouvernement du District Fédéral et des pouvoirs connexes :

1) de libérer immédiatement nos collègues journalistes et d'assurer la sécurité physique, psychologique et émotionnelle de Gustavo Ruiz, Estela Morales et Pavel Primo Noriega, et toutes les personnes détenues arbitrairement le 1er septembre dernier.
2) que soient retirées toutes les accusations injustifiées, d'assurer un procès équitable, la présomption d'innocence et l'accès à la justice.
3) de mettre fin à tous les actes de menaces, de harcèlement et d'intimidation contre les journalistes, ainsi que les citoyenNEs qui manifestent pacifiquement et qui revendiquent leurs droits.

 


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754 words

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